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Nv.

14 janvier 2008

Titre.

Nous sommes limités, dans le temps, dans l’espace. Noies-toi donc dans ta vanité, pays sans femmes sans chiens. Epouse-moi.  Te souviens-tu ? Les mots qui m’inondaient les yeux ; diderote mon Petit, je te regarde sourire. Faut-il vous raconter l’histoire ? Elle a eu si mal, elle a eu trop mal. Chante-moi une ballade. Continuez à me vider de mes mots ; volez-les moi, vautours. Qu’en faites-vous ? Vous en bercez-vous ? Vomissez, imbéciles. Ah je vous exècre, je vous méprise d’aimer ainsi la chiasse qui me troue les entrailles. Aimez-vous l’odeur ? Mettez-y la langue, lapez-moi; la douleur a-t-elle bon goût ? J’ai le visage dévoré de vos regards. Chacals, chacals, chacals, dansez à Auschwitz. Brûlez-moi, au bûcher, la Sorcière. Vous plairai-je encore la chair fumée ? Mon rire, l’entendrez-vous ? Le rire qui hantera si patiemment vos nuits. Ne dormez plus, rêvez de moi.

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